Lecteur Audio
Getting your Trinity Audio player ready...
|
Vantant le haut taux de couverture vaccinale en Belgique, Alexander de Croo explique que «la solution ne peut jamais être d’organiser notre vie avec des pass». Il appelle également à accentuer la vaccination «dans les grandes villes».
Le pass sanitaire français n’est pas un modèle pour tout le monde. Auprès de la DH, le Premier ministre belge Alexander de Croo a expliqué le 31 juillet qu’il ne souhaitait pas suivre l’exemple de son voisin hexagonal, grâce à un meilleur taux de vaccination dans son pays : «La solution ne peut jamais être d’organiser notre vie avec des pass. Notre taux de vaccination est bien plus haut qu’en France. On n’a pas besoin de telles mesures», a déclaré le chef du gouvernement belge.
« Ce qu’on a dû faire allait à l’encontre de tout ce en quoi je crois »
La seule exception éventuelle, selon Alexander De Croo, pour la mise en place d’un pass sanitaire porterait sur «les grands événements». «Cela a du sens mais ce doit être temporaire, seulement jusqu’à septembre», a-t-il néanmoins précisé. Sur la vaccination plus spécifiquement, l’homme politique s’est félicité du taux de couverture dans son pays, un peu plus de 70% des personnes majeures ayant reçu les deux injections au 30 juillet. «Il y a par contre un déficit dans les grandes villes, comme Bruxelles mais aussi un peu Anvers», a-t-il quand même souligné.
Par ailleurs, le Premier ministre belge est revenu sur les difficultés de l’exercice du pouvoir en temps de pandémie : «Ce qu’on a dû faire allait à l’encontre de tout ce en quoi je crois. Je pense que si on donne de la liberté aux gens, les choses vont mieux, qu’on peut leur faire confiance. Je n’aurais jamais pensé que je devrais décider combien de gens vous pouvez recevoir à la maison. Le moment le plus difficile a été Noël, quand on n’a pas pu se voir en famille. J’ai douté : « Est-ce vraiment ce qu’il faut faire ? » Mais c’était la bonne décision», a-t-il encore expliqué.
Source: RTFrance
AKONDANEWS