Violences fondées sur le sexe : Un crime grave

Lecteur Audio
Getting your Trinity Audio player ready...

La violence basée sur le genre est un terme regroupant tous les actes infligés à une personne contre son gré. Elle est fondée sur les différences sociales (genre) entre hommes et femmes. Les actes de VBG violent un certain nombre de droits de l’homme fondamentaux protégés par des textes et des conventions internationales. Un grand nombre, mais pas toutes les formes de VBG sont illégales et considérées comme des actes criminels au regard des législations et politiques nationales.

La violence sexuelle est un crime grave qui existe, dans une certaine mesure, dans toutes les sociétés en temps de conflit ou de paix. On estime qu’une femme ou fille sur trois dans le monde devra faire face à une forme quelconque de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie. Lorsque nous tolérons la violence fondée sur le sexe, non seulement cette violence prive les femmes de leurs droits en tant qu’êtres humains, mais elle blesse les familles et déchire les communautés. Les conséquences découlant de ces actes terribles peuvent durer des générations. L’expression « violences sexuelles liées au conflits » recouvre des actes tels que le viol, l’esclavage sexuel, la prostitution ect

La souffrance des femmes en situation de conflits

En situation de conflits, les femmes souffrent péniblement. On fait noter plus de victimes dans la population civile, environ 80% y compris la destruction des infrastructures sans compter le mouvement interne de populations. Il y’a la prolifération des armes légères et de petit calibre. Ce  sont des armes utilisées le plus souvent pour intimider en particulier pour commettre des actes de violences auprès des populations civiles.Dans plusieurs de conflits, les femmes sont les plus touchées. Ses violences sexuelles ont été vues pendant longtemps en RDC, au Mali, la Centrafrique, le Soudan du Sud, la Libye ou la Somalie. Jusqu’ici, les femmes et les filles courent toujours le risque. Aujourd’hui, il y’a urgence pour les gouvernements africains à adopter un projet de loi sur les infractions sexuelles pour lutter contre la violence sexuelle en période de conflit.

Un cadre juridique limité

La compétence de la cour pénale internationale est limitée aux crimes les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale. Les articles et les textes n’ont absolument rien régler ; la cour pénale internationale n’arrive pas à solutionner le mal, à part les nombreux articles. Toutes les institutions africaines doivent conjuguer leurs efforts afin de combattre cet horrible fléau qu’est la violence sexuelle en période de guerre ou de conflit.

Akondanews.net

Mapote Gaye

Votez ce post

Laisser un commentaire

Traduire»