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Le Parti des Peuples Africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI) traverse une période tumultueuse, marquée par des tensions internes et des contestations liées au renouvellement de ses organes. La récente élection controversée de Louma Sery à la tête de la Ligue des Femmes du parti a exacerbé les dissensions au sein du PPA-CI.
Les membres influents tels que Me Dacoury et Lida Kouassi Moïse contestent vivement cette élection, ayant même obtenu la démission de Marte Agoh, Présidente du Comité de Contrôle du PPA-CI. Ces dissensions internes ont créé des remous au sein du parti, inquiétant l’ancien président Laurent Gbagbo, qui craint pour la stabilité de son parti. Lida Kouassi Moïse est suspecté par Gbagbo d’être à l’origine de ces troubles.
Pour résoudre cette crise, Gbagbo a convoqué des réunions, la première ayant lieu aujourd’hui et la seconde étant prévue ultérieurement. La menace de démission de figures clés du parti, dont Koua Justin, ajoute une dimension critique à la situation actuelle.
Cette crise au PPA-CI soulève des interrogations sur l’intégrité des processus électoraux au sein des partis d’opposition. Les critiques pointent du doigt des manipulations des listes électorales, l’absence de transparence dans l’affichage public de ces listes et l’élimination suspecte de certains candidats.
Face à de telles pratiques, les Ivoiriens se posent légitimement la question du crédit à accorder aux partis d’opposition. Cette crise met en lumière la nécessité d’une réflexion approfondie sur la démocratie interne au sein des partis politiques pour restaurer la confiance des citoyens dans le processus politique.
Kakaboara, correspondant à Abidjan
Akondanews.net