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Bangui, le 22.02.2022. La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) a rejeté catégoriquement << les accusations d’atteinte à la sureté de l’Etat >> imputées aux quatre militaires français, interpellés lundi 21 février par des gendarmes centrafricains à l’aéroport de Bangui.
Le bureau des Nations unies en Centrafrique << regrette cet incident et condamne vivement son instrumentalisation sur les réseaux sociaux, dans une tentative de manipulation de l’opinion publique >>.
La Minusca a annoncé que ses responsables sont en contact avec les plus hautes autorités centrafricaines << pour trouver une issue dans les meilleurs délais>>.
Pour rappel, lundi soir, quatre militaires français escortant un Général de la force de l’ONU ont été arrêtés à l’aéroport de Bangui, juste avant l’atterrissage du vol du président Touadera, déclenchant immédiatement des accusations de <<tentative d’assassinat >> du président centrafricain sur les réseaux sociaux, qualifiées par Paris et l’ONU de grossière manipulation.
<< L’équipe de protection rapprochée du Général (Stéphane) Marchenoir, chef d’état-major de la Force de la Minusca (Mission des Nations unies en Centrafrique), composée de quatre militaires français, a été arrêtée cet après-midi à l’aéroport de Bangui >>, alors qu’ils escortaient le général qui devait s’envoler pour Paris, a indiqué l’ambassade dans un communiqué sur les réseaux sociaux.
<< L’ambassade regrette vivement cet incident. Elle condamne son instrumentalisation immédiate sur certains réseaux malveillants et la désinformation grossière à laquelle elle donne lieu >>, a écrit la représentation diplomatique française, lundi soir.
Cet incident survient au moment où les relations entre la France et la Centrafrique sont de plus en plus tendues, exacerbées par une féroce guerre d’influence entre Paris et Moscou.
Raphael LUMOO
Akondanews.net