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C’est un événement pour le moins troublant qui s’est déroulé ce vendredi à Bingerville. Le Secrétaire Général Adjoint en charge de la société civile du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), Charles Rodel Dosso, a été arrêté à son domicile par des hommes cagoulés, en compagnie de deux de ses collaborateurs.
Selon les informations recueillies, ces individus se seraient présentés comme agissant sur ordre du gouvernement ivoirien. Après avoir appréhendé M. Dosso, ils l’ont emmené avec le pasteur Aka Landry et le docteur Doin Bernardin, sans que l’on sache pour l’instant où ils ont été conduits.
Cette arrestation soudaine et le silence des autorités sur les raisons qui l’ont motivée jettent un voile d’inquiétude sur la situation. Le PPA-CI, formation politique d’opposition, ne manquera pas de s’interroger sur les véritables motifs de cette action, qui pourrait s’apparenter à une tentative d’intimidation.
Au-delà des considérations politiques, cette affaire soulève des questions légitimes sur le respect des libertés individuelles et du droit dans le pays. Les organisations de défense des droits humains suivront avec attention l’évolution de ce dossier, dans l’espoir que la lumière soit rapidement faite sur les circonstances de cette arrestation.
Au dernière nouvelle, le ministre Charles Dosso Rodel aurait été conduit au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan (PPA) pour trois chefs d’accusation dont: atteinte à la sûreté de l’Etat, incitation à la révolte populaire et participation à une marche interdite.
Face à cet événement troublant, il est impératif que les autorités ivoiriennes apportent des réponses claires et transparentes. Le respect de l’État de droit et des libertés fondamentales doit demeurer une priorité, quel que soit le contexte politique. La Côte d’Ivoire ne peut se permettre de sombrer dans l’arbitraire et la répression, sous peine de fragiliser davantage sa stabilité.
Serge Kpan (Correspondant Abidjan)
Akondanews.net