Yopougon-Wassakara : à la clinique semi-privée « Afosus-Wassakara », une patiente maltraitée par un dentiste suscite l’indignation

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Ce jeudi 21 août, Dame Félicité s’est rendue à la clinique semi-privée « Afosus-Wassakara », située à Yopougon-Wassakara, pour une intervention dentaire simple : l’extraction d’une dent. Ce qui devait être une procédure courante s’est transformé en un véritable calvaire, conséquence d’un manque évident de professionnalisme et de respect de la part du praticien en charge.

Dès le début de l’opération, le dentiste – qualifié par plusieurs témoins de « soi-disant » – n’a pas administré d’anesthésie locale adéquate. La patiente a alors ressenti une douleur intense, et a commencé à crier pendant l’extraction. Au lieu de faire preuve d’empathie, le praticien lui a crié dessus en lui ordonnant de se taire, menaçant d’interrompre l’intervention.

Pire encore, au milieu de la procédure, le dentiste a abandonné Dame Félicité, la laissant sans achever l’extraction, pour répondre à un appel téléphonique, portable vissé à l’oreille. La patiente est ensuite rentrée chez elle, le saignement continuant depuis la clinique jusqu’à son domicile, mettant ainsi sa santé en danger.

Face à ce comportement irresponsable, la patiente a dû être accompagnée par sa fille pour demander des explications. Le dentiste a d’abord nié les faits, refusant de reconnaître ses manquements. Ce n’est qu’après l’intervention des responsables de la clinique « Afosus-Wassakara » que des excuses officielles ont été présentées au nom de l’établissement et de son personnel.

Quand la gestion des cliniques semi-privées soulève des questions

Cet incident met en lumière une problématique plus large et inquiétante : les critères de financement, d’agrément et de contrôle des cliniques semi-privées dans notre pays. Alors que le secteur privé de la santé se développe rapidement, il est crucial de s’interroger sur les garanties offertes aux patients en termes de qualité des soins et d’éthique professionnelle.

Comment s’assurer que les établissements bénéficiant d’un financement ou d’un agrément respectent des standards minimaux de compétence, d’équipement et de déontologie ? L’affaire de la clinique « Afosus-Wassakara » illustre les dangers d’un système où ces contrôles peuvent être insuffisants, au risque de compromettre la sécurité des patients.

Un appel à la justice et à la sanction

L’attitude du « soi-disant dentiste » est non seulement contraire à l’éthique médicale, mais aussi dangereuse pour la santé et la confiance des patients. Les autorités sanitaires et les ordres professionnels doivent ouvrir une enquête sérieuse et prendre des sanctions fermes pour éviter que de tels comportements ne se reproduisent.

Renforcement nécessaire de la qualité des soins

Cette affaire rappelle aussi l’importance d’un contrôle rigoureux et d’une régulation plus stricte des cliniques semi-privées, notamment dans des zones urbaines en forte croissance comme Yopougon. Les patients doivent pouvoir recevoir des soins de qualité, dans le respect de leur dignité et de leur sécurité.

Pour Dame Félicité, comme pour tous les patients, la garantie d’un traitement respectueux et sécurisé est une nécessité absolue. Que cette affaire serve d’exemple : la compétence, le respect et l’éthique ne sont pas négociables.

Kakabora, Correspondant à Abidjan

Akondanews.net

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