RDC : Manque de consensus sur la loi portant organisation de la CENI et réactions de la classe politique

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KINSHASA, le 09 juillet 2021 : Plusieurs réactions sont enregistrées au sein de la classe politique congolaise après la promulgation de la loi portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le 3 juillet dernier par le Président de la République Felix Tshisekedi    .

En dépit des exigences de l’opposition, des confessions religieuses et de la société civile, le président Félix Tshisekedi a promulgué la nouvelle loi portant organisation et fonctionnement de la Ceni à quelques mois des élections présidentielles.

Les députés de l’opposition dénoncent la mainmise du pouvoir sur le processus électoral ainsi que la modification apportée par l’Union sacrée, proche du président Félix Tshisekedi qui, « veut politiser la CENI » pour favoriser une fraude électorale en 2023.

Le Front commun pour le Congo (FCC) estime que cette loi va compromettre la crédibilité des prochaines élections.

Prince Epenge, l’un des porte-paroles de la coalition Lamuka de son côté, invite le peuple à rejeter cette loi  avec fracas avant d’inviter le peuple à se tenir prêt à des manifestations populaires dans les rues de Kinshasa et du Congo profond.

Quant aux députés de l’Union sacrée, le chef de l’Etat n’a fait que respecter la procédure constitutionnelle. 

Ces voix contestataires,  viennent se joindre à celles des Evêques Catholiques et ceux de l’Eglise du Christ au Congo qui ne cessent d’appeler la classe politique à la dépolitisation de la Ceni dont les raisons de son existence sont d’accompagner les processus électoraux de la jeune démocratie en République Démocratique du Congo.

La controverse autour de la nouvelle loi promulguée par le président Félix Tshisekedi, porte des germes d’une crise politico-électorale dont les premières victimes à coup sûr seront une fois de plus les populations qui pour la plupart sont l’objet de violence meurtrières de la part des forces de sécurité qui violent le principe  sacro-saint de la liberté d’expression et de manifester prévu par la constitution congolaise.

 Raphael LUMOO

AKONDA NEWS

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