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Sur invitation du président Burundais, Évariste Ndayishimiye, président en exercice de l’East African Community (EAC), les chefs d’État de cette structure régionale séjournent depuis ce samedi 04 février à Bujumbura, capitale Burundaise en vue de prendre part à un sommet extraordinaire sur la situation à l’Est de la RDC et le Rwanda.
Les chefs d’états de la East African Community ont été vivement critiqués par des manifestants ce lundi à Goma. Une journée «ville morte» a été décrétée par ces manifestants en guise de protestation contre la «passivité» de ces derniers. Ces manifestants trouvent inacceptables leurs manques d´engagements dans la gestion de la crise à l’Est de la République Démocratique du Congo face à la conquête de plusieurs autres Territoire du Mouvement du 23 mars (M23) malgré le déploiement des unités EACRF dont la mission principale était de traquer les groupes armés dans cette partie.
En lieu et place de la condamnation des pays membres de cette structure régionale qui sont indexés par plusieurs rapports des Nations Unies, ces chefs d’Etat à travers leur président ont déclaré dans leur communiqué final « si le M23 ne se retirait pas, les Chefs de l’EAC devaient autoriser l’usage de la force », pouvait-on lire à travers leur communiqué. Il y aurait été judicieux d’évaluer les résultats du déploiement de la force régionale qui fait objet de dénonciations par la société civile.
Six Chefs d’Etats membres ont pris part à ces travaux dirigés par le président en exercice de l’EAC, Evariste Ndahishimiye. Il s’agit de Félix Antoinne Tshisekedi de la RDC, Paul Kagame du Rwanda, William Rutho du Kenya, Yoweri Museveni Kaguta de l’Ouganda et Samia Suluhu Hassan de la Tanzanie, Le président du Soudan du Sud est représenté par son ministre chargé des Affaires de la communauté Jumuhia East Afrika, Deng Alor Kuol. Rappelons que cette rencontre s’est faite à huis clos.
Raphael LUMOO
Akondanews.net