Le Gabon, pays d’Afrique centrale, est plongé dans un climat d’incertitude alors que l’élection présidentielle de 2023 se déroule dans une obscurité inhabituelle. Des signaux alarmants ont été relevés concernant le déroulement du scrutin et les mesures prises par le gouvernement, soulevant des préoccupations internationales quant à la transparence et à la démocratie.
L’élection présidentielle, qui devrait être un moment de participation citoyenne et d’ouverture au monde, se déroule sans observateurs internationaux ni médias internationaux. La décision de ne pas permettre la présence d’observateurs indépendants et de médias internationaux a suscité des interrogations sur la transparence et l’équité du processus électoral.
De plus, les signaux de chaînes médiatiques réputées telles que France 24, RFI et TV5 Monde ont été coupés au Gabon, laissant les citoyens avec peu d’accès à des sources d’information extérieures. Cette restriction sévère sur l’information a suscité des inquiétudes quant à la libre circulation des nouvelles et des opinions.
Le gouvernement gabonais a également pris des mesures pour prévenir toute violence post-électorale. Cependant, ces mesures soulèvent des questions sur les limites de la participation démocratique et sur la possibilité pour les citoyens de faire entendre leurs voix sans restriction.
En outre, l’accès à Internet a été coupé, plongeant le pays dans un isolement numérique. Les appels à la communication et à la diffusion d’informations sont ainsi étouffés, suscitant des inquiétudes quant à la liberté d’expression.
Pour aggraver la situation, un couvre-feu a été instauré à partir de ce soir et restera en vigueur jusqu’à nouvel ordre. Cette mesure draconienne a soulevé des préoccupations concernant les droits fondamentaux des citoyens et leur capacité à se réunir pacifiquement.
Alors que les citoyens du Gabon expriment leurs inquiétudes quant à la manière dont l’élection se déroule et à l’impact sur leurs droits, la communauté internationale suit de près la situation, en espérant que la démocratie et les droits de l’homme seront respectés.
Akondanews.net