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Une attaque sanglante perpétrée par la milice Mobondo ce dimanche 14 juillet 2024 a semé la terreur dans la localité de Kinsele, à l’est de Kinshasa, faisant plus de 50 victimes dont 9 militaires. Les Forces armées congolaises (FARDC) ont repoussé l’assaut des miliciens, mais le bilan humain reste lourd, dépassant les 50 morts selon les témoignages recueillis sur place.
Stanys Liby, chef du village voisin Kimomo, a fait état de 41 miliciens neutralisés, 9 militaires tombés au combat et une femme de militaire également tuée lors de cette attaque. Les autorités locales, telles que le député provincial de Kwamouth, David Bisaka, confirment ces chiffres tragiques, exhortant le Président à prendre des mesures pour rétablir la paix dans la région.
Ce sinistre événement survient malgré les récents efforts de médiation du président Félix Tshisekedi qui avait facilité des négociations de paix entre les différentes factions en conflit. L’accord de cessez-le-feu conclu en mars 2024 semblait augurer d’une période de calme, mais cette attaque sanglante révèle la fragilité de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo.
La violence aveugle qui frappe les civils et les forces de sécurité appelle à une action ferme et urgente pour prévenir de nouveaux drames. Il est crucial que les autorités congolaises et la communauté internationale unissent leurs efforts pour mettre fin à ces cycles de violence qui ensanglantent la région et privent les populations locales de leur droit à la sécurité et à la paix.
Serge Kpan (Correspondant Abidjan)
Akondanews.net