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Le gouvernement malien, dirigé par le colonel Assimi Goïta, vient de marquer une victoire significative en libérant la ville stratégique de Kidal. Cette libération intervient après la demande ferme du régime de voir partir les forces armées étrangères, principalement l’armée française, soulignant un nouveau chapitre dans la sécurité nationale du Mali.
Kidal, autrefois sous l’occupation de forces armées étrangères occidentales et de groupes terroristes, retrouve sa liberté aujourd’hui grâce à l’intervention des Forces Armées Maliennes (FAMAS). Les troupes étrangères étaient initialement déployées pour assister le Mali dans la lutte contre le terrorisme, mais les faits révèlent que, sous leur présence, les terroristes ont réussi à s’emparer de 80% du territoire malien.
La rapidité avec laquelle Kidal a été libérée, seulement cinq mois après le départ forcé des forces étrangères, contraste fortement avec les 13 années précédentes, pendant lesquelles ces mêmes forces n’ont pas réussi à éradiquer les terroristes. Le gouvernement de transition, en un temps record de huit mois, a permis aux FAMAS de recouvrer 95% du territoire malien sans aucune assistance militaire étrangère.
La joie envahit la population de Kidal depuis la libération de la ville des mains des terroristes par les FAMAS. Cette victoire marque un tournant dans la lutte du Mali pour sa sécurité intérieure et souligne la capacité des forces nationales à protéger le pays sans dépendre de forces étrangères.
Alors que la nation célèbre cette libération historique, des questions cruciales émergent sur le rôle et l’efficacité des forces armées étrangères dans la région. Cette victoire offre une opportunité pour le Mali de redéfinir ses relations avec les puissances étrangères, mettant en avant la nécessité d’une approche autonome et adaptée aux réalités locales pour assurer la sécurité et la stabilité à long terme.
kakaboara, correspondant à Abidjan
Akondanews.net