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Les négociations entre gouvernement et opposition vénézuéliens ont repris ce 3 septembre à Mexico. L’opposition, qui boycotte tous les scrutins depuis plus de trois ans, a déjà accepté de participer aux régionales et aux municipales de novembre.
L’opposition participera aux élections de novembre malgré ses réserves
Cette annonce rompt avec trois années de boycott et d’appels à l’abstention de la part de l’opposition qui exigeait plus de garanties sur la régularité des scrutins. «Nous savons que ces élections ne seront ni équitables ni conventionnelles. La dictature a imposé de sérieux obstacles qui mettent en danger l’expression du changement par le peuple vénézuélien», souligne néanmoins le texte de la déclaration. «Cependant, nous comprenons qu’elles seront un terrain de lutte utile pour parvenir à la véritable solution à la grave crise que traverse notre pays : des élections présidentielles et législatives libres», conclut-il.
Il est temps de récupérer toutes les ressources qui ont été volées au Venezuela dans ce jeu politique irresponsable. Sans oubli, mais avec pardon
Lors de ces négociations qui se poursuivent ce 3 septembre, l’opposition veut aboutir à un calendrier électoral comprenant présidentielle et législatives avec des garanties institutionnelles. Le pouvoir chaviste exige quant à lui la levée des sanctions internationales qui se sont durcies sous la mandature de Donald Trump et particulièrement depuis 2017. «Il est temps de récupérer toutes les ressources qui ont été volées au Venezuela dans ce jeu politique irresponsable. Sans oubli, mais avec pardon», a fait savoir Nicolas Maduro, rapporte Telesur. Il a souligné que la proposition que sa délégation présentera ce 3 septembre contient toutes les exigences pour la reprise de l’économie du pays, pour que l’or saisi à la Banque d’Angleterre soit restitué, que tous les comptes bancaires gelés soient de nouveau accessibles, et que toutes les sanctions contre l’industrie pétrolière du Venezuela soient levées. Selon le président vénézuélien, les mesures coercitives appliquées par les Etats-Unis et l’Union européenne ont entraîné le blocage d’environ huit milliards de dollars d’actif vénézuélien.
Source: RT France