Une Délégation Gouvernementale Fait le Bilan Actualisé du Bombardement du 3 Mai 2024 à Goma

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Après plusieurs jours d’incertitude et de spéculations, une délégation gouvernementale dépêchée par le gouvernement central de Kinshasa a finalement donné un bilan actualisé du bombardement survenu le 3 mai 2024 dans le camp de déplacés de Lushagala, CEPAC, à Goma.

Dirigée par Monsieur Modeste Mutinga, Ministre des Affaires Sociales et Humanitaires, la délégation comprend également Monsieur Albert Fabrice Pwela, Ministre des Droits Humains, Monsieur Lundula, Directeur Général du FONAREV, et Madame Nzadi Emmanuela, Directrice Générale Adjointe du FONAREV. Lors d’une réunion d’urgence avec le Général Major Peter Chirimwami, Gouverneur Militaire du Nord-Kivu, le vendredi 10 mai 2024, ils ont annoncé un nouveau bilan : 35 morts et 37 blessés graves.

Les funérailles des victimes sont prévues pour la semaine prochaine, en attendant la validation d’un site par les autorités provinciales, en collaboration avec les autorités coutumières des zones concernées et la participation de tous les acteurs de la société civile. Ces funérailles visent à rendre hommage aux victimes de manière digne.

« Même si ce bilan a évolué depuis les premières estimations, passant de 14 morts à 35 morts et 37 blessés, nous avons pris toutes les dispositions pour que les obsèques soient dignes », a déclaré Monsieur Modeste Mutinga à la rédaction.

Monsieur Albert Fabrice Pwela, Ministre des Droits Humains, a également appelé la communauté internationale à réagir face à cette violence, dénonçant son silence et appelant à des mesures concrètes pour mettre fin à ces attaques. Il a souligné l’urgence de défendre les droits des Congolais et a dénoncé le soutien présumé de la communauté internationale au Rwanda, qualifiant cela d’acte d’hostilité envers la RDC.

Les attaques du M23-RDF ont profondément affecté les populations vulnérables des camps de déplacés, déjà en proie à la peur, faisant de nombreuses victimes parmi les enfants, les femmes et les personnes âgées. Cette escalade de violence a suscité l’indignation et souligné l’urgence d’une action concertée, tant au niveau national qu’international, pour mettre fin aux souffrances des civils dans la province du Nord-Kivu.

Raphaël LUMOO

Akondanews.net

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