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La mobilisation du gouvernement congolais s’est récemment intensifiée lors des cérémonies funéraires des victimes des massacres dans l’est de la République démocratique du Congo. Un cimetière nommé GENOCOST a été inauguré à Goma pour honorer et enterrer les victimes des violences incessantes qui secouent cette région.
Ce mercredi 15 mai 2024, la cérémonie d’inhumation des 35 victimes du dernier bombardement sur les sites de déplacés de Mugunga à Lushagala et CEPAC a enfin eu lieu après plusieurs reports. Ces retards étaient dus à la nécessité d’harmoniser les préparatifs avec la concession identifiée pour l’enterrement et d’autres formalités funéraires.
Selon le Mouvement Congolais Conscient, qui s’est exprimé auprès de la rédaction d’akondanews.net, « après le carnage du 30 août 2023, c’est la deuxième fois que le gouvernement arrive en grande pompe pour l’enterrement des victimes, en présence des autorités du gouvernement central et provincial. » Ce mouvement pro-démocratie insiste sur le fait que les mêmes efforts déployés pour enterrer les morts devraient également être consacrés à la protection des vivants. Il est incompréhensible, selon eux, que Goma soit la seule à pleurer ces tragédies, alors qu’un deuil national devrait être proclamé pour que tous les Congolais se sentent concernés, où qu’ils soient.
La création du cimetière GENOCOST à Goma symbolise un pas vers la reconnaissance et l’hommage aux innombrables vies perdues dans les conflits de l’est de la RDC. Toutefois, elle souligne aussi l’urgence d’une réponse plus robuste et proactive pour prévenir de telles atrocités à l’avenir. La commémoration de ces victimes doit s’accompagner d’actions concrètes pour protéger les populations vulnérables et mettre fin à la violence qui déchire la région.
Raphael Lumoo
Akondanews.net
Raphael LUMOO
Akondanews.net