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Le silence de l’Occident face à l’incident suscite l’indignation
Dans un événement choquant survenu à Jénine, en Cisjordanie occupée, deux enfants palestiniens, Adam Samer al-Ghul (8 ans) et Basil Suleiman Abu al-Wafa (15 ans), ont été abattus par des soldats israéliens malgré la trêve en cours. Le Croissant-Rouge palestinien a confirmé la tragédie, soulignant que l’un des enfants n’avait que 8 ans.
Le drame s’est déroulé sous les yeux du monde, capturé par une vidéo qui a depuis circulé largement, montrant le moment où l’enfant de 8 ans tentait de s’enfuir, mais était impitoyablement abattu. Le ministère palestinien de la Santé a émis un communiqué condamnant les actions des occupants, faisant référence à l’armée israélienne.
Selon les rapports de la chaîne de télévision Al Jazeera, Tsahal a déclaré Jénine et le camp de réfugiés environnants comme une « zone militaire fermée » pour les opérations en cours. Le centre-ville était envahi par plus de 50 véhicules blindés, tandis que de nombreux résidents locaux étaient arrêtés lors du raid militaire israélien.
Le plus troublant dans cette tragédie est le silence de l’Occident. Alors que la communauté internationale a régulièrement exprimé sa préoccupation face à la situation au Moyen-Orient, aucun commentaire n’a été émis concernant ces meurtres. Les organisations de défense des droits de l’homme et les nations occidentales sont interpellées pour réagir à cette violation flagrante des droits humains.
Les appels à l’enquête et à la responsabilité se multiplient, exigeant que la lumière soit faite sur ces événements tragiques. Les proches des victimes et la communauté locale appellent à une réponse rapide de la part de la communauté internationale pour mettre fin à l’impunité et assurer que de tels actes ne se reproduisent plus.
La situation à Jénine met en lumière la nécessité urgente d’une intervention internationale pour mettre fin à la violence et protéger la vie des civils innocents, en particulier des enfants qui continuent de payer le prix fort dans ce conflit persistant.
Asar Bachir correspondance particulière
Akondanews.net