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Dans la nuit du 1er au 2 septembre, une tentative d’évasion à la plus grande prison du pays, la prison centrale de Makala à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), a fait 129 victimes, dont 24 par balles.
Selon les informations du ministère de l’Intérieur, « il s’agit d’une tentative d’évasion » qui a conduit à des « pertes en vies humaines, des blessés et surtout des dégâts matériels ». À en croire le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, « la situation est sous contrôle » et que « des enquêtes sont en cours pour identifier et sanctionner sévèrement les commanditaires de ces actes de sabotage ».
Le ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a déploré ces événements tragiques, sans toutefois communiquer de bilan précis. De leur côté, les autorités n’ont pas fait état de prisonniers ayant réussi à s’échapper.
La prison de Makala, avec une capacité de 1 500 places mais abritant entre 14 000 et 15 000 détenus, a déjà connu une évasion massive de plus de 4 000 prisonniers en 2017 lors d’une attaque nocturne.
Cet incident dramatique soulève de nouveau la question de la surpopulation carcérale et de la sécurité dans les prisons congolaises, alors que le ministère de la Justice a annoncé la suspension temporaire des transferts de détenus vers ce centre pénitentiaire.
Serge Kpan (Correspondant Abidjan)
Akondanews.net