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Au Tchad, les consultations des groupes politico-militaires sont terminées. Les membres du comité technique en charge des discussions ont rencontré à Paris et au Caire des représentants des groupes rebelles et politiques d’opposition.
Les consultations parisiennes se sont achevées dans l’après midi du vendredi 29 octobre. Ce sont au total dix-huit groupes qui ont participé et qui au final, ont accepté de prendre part au dialogue national.
Des discussions entre les autorités et les groupes politico-militaires doivent préalablement se tenir, tandis que d’autres conditions restent posées. Pour Allamine Bourma Treye, membre du comité technique en charge des discussions et chef de la commission venue à Paris, « la première, c’est celle de l’amnistie générale pour les politico-militaires condamnés, la restitution des biens confisqués… Il y a la question de la libération des prisonniers politiques, y compris les prisonniers de guerre… Il y a la question de la trêve, donc il faut un cessez-le-feu pour permettre la sérénité des débats futurs. Et bien d’autres questions, parmi lesquelles le parrainage de ce dialogue national inclusif par la communauté internationale : à savoir, l’Union africaine, l’Organisation des Nations unies et l’Union européenne. Il n’y a pas de conditions qui sont insurmontables. Il y a des choses pour lesquelles nous avons commencé à travailler, par exemple, la restitution des biens saisis, confisqués, à une commission qui a été mise en place et qui travaille d’arrache-pied pour restituer les biens… Pour la question de l’amnistie, on avance dans ce sens-là ».
Pour rappel, les autorités tchadiennes ont lancé officiellement depuis le lundi 18 octobre deux missions de consultation à Paris et au Caire. Les membres du comité technique spécial, présidé par l’ancien président du Tchad Goukouni Weddeye, en charge des discussions avec les groupes politico-militaires ont rencontré dans ces deux capitales des représentants des groupes rebelles et politiques d’opposition. Il s’agit de les amener à participer au dialogue national prévu en novembre, qui se veut inclusif.
Raphael LUMOO
Akondanews.net