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Dans un verdict choquant, Stanis Bujakera, directeur adjoint d’actualité.cd et correspondant de Jeune Afrique, a été condamné à 20 ans de servitude pénale après six mois de détention à la prison de Makala. Les charges qui pèsent contre lui découlent de la publication d’un article critique sur les premières enquêtes de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) concernant l’assassinat de Cheribin Okende, ancien ministre du Transport et député à l’Assemblée Nationale du parti « Ensemble », affilié à l’opposant Moïse Katumbi.
Le rôle de la presse en tant que gardienne de la liberté d’expression et de l’information est crucial pour une société démocratique. Cependant, cette condamnation soulève des inquiétudes quant à la liberté de la presse en République démocratique du Congo (RDC).
Stanis Bujakera, connu pour son engagement journalistique, se trouve désormais derrière les barreaux pour avoir exercé son devoir d’informer. Les défenseurs des droits de l’homme et les organisations de presse appellent à la révision de cette décision, soulignant l’importance de protéger la liberté d’expression et de garantir un environnement dans lequel les journalistes peuvent opérer sans crainte de représailles.
Les autorités congolaises sont encouragées à respecter les principes fondamentaux de la démocratie, y compris la liberté de la presse, et à garantir un processus judiciaire équitable pour Stanis Bujakera.
Nous suivrons de près cette affaire et fournirons des mises à jour au fur et à mesure que la situation évoluera. Cette condamnation soulève des questions cruciales sur la protection des journalistes et la préservation de la liberté de la presse en RDC.
Raphaël LUMOO
Akondanews.net