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Dans un contexte où de nombreux citoyens croupissent sous le seuil de la pauvreté, une question émerge : avons-nous réellement besoin de services qui se révèlent être des budgétivores ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Selon la loi de finances pour l’année 2024, les dépenses liées à l’Assemblée Nationale s’élèvent à environ 34 milliards de francs CFA, tandis que le Sénat absorbe près de 15 milliards de francs CFA. La Présidence de la République n’est pas en reste avec un budget avoisinant les 11 milliards de francs CFA, sans même prendre en compte les frais de souveraineté.
Les hauts représentants de l’État ne sont pas en reste : le Haut Représentant du Président de la République dispose de 2 millions de francs CFA, tout comme la Grande Chancellerie. Le Conseil Constitutionnel, la Cour de Cassation, le Conseil d’État et la Cour des Comptes bénéficient également de budgets conséquents, dépassant chacun les 3 millions de francs CFA.
Les autres institutions ne sont pas en reste : le Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel dispose d’un budget de 7,8 millions de francs CFA, tandis que la Commission Électorale Indépendante atteint les 32 millions de francs CFA.
Face à ces chiffres, il est légitime de se demander si ces institutions sont réellement indispensables, surtout lorsqu’on considère les besoins urgents de la population en termes d’éducation, de santé, de logement et d’emploi. La priorité ne devrait-elle pas être de réduire ces dépenses superflues et de réorienter les ressources vers des secteurs essentiels pour le bien-être de tous les citoyens ?
kakaboara, correspondant, Abidjan
Akondanews.net