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Le journal français Libération a jeté une lumière crue sur les récents événements au Gabon dans un article intitulé « Coup d’Etat au Gabon : Sylvia Bongo, reine déchue de Libreville » révélant que plus de 304 millions d’euros, soit 200 milliards de francs, ont été découverts en espèces dans l’une des villas de l’ex-première dame Sylvia Bongo Ondimba.
Cette découverte scandaleuse survient dans un pays où 33,9% de la population vit dans la pauvreté, mettant en lumière la gabegie et les détournements de fonds qui ont marqué la période où le pouvoir a été détenu par les proches d’Ali Bongo Ondimba, dirigés par son épouse Sylvia Bongo Ondimba depuis l’AVC du président en 2018.
Ces 200 milliards de FCFA pourraient avoir un impact significatif sur le bien-être du peuple gabonais, en finançant la construction d’écoles publiques, la création de logements sociaux, et en fournissant de l’eau et de l’électricité à certains quartiers du pays.
Le montant total détourné après le coup de force du 30 août dernier atteint « plus de 457 milliards » selon Gabon Review, avec des sommes retrouvées chez d’anciens responsables, dont 200 milliards chez Sylvia Bongo Ondimba, 100 milliards chez Me Kim, l’aide de camp de Sylvia Bongo, et d’autres montants conséquents chez des personnalités proches du pouvoir.
Cette affaire suscite l’indignation du public, soulignant la disparité entre la richesse accumulée par quelques-uns et les conditions difficiles de la majorité de la population. Les répercussions politiques et sociales de ces révélations promettent d’être profondes dans l’avenir politique du Gabon. La question de la transparence financière et de la responsabilité sera au cœur des débats dans les jours à venir.
Kouachiada,correspondant, Allemagne
Akondanews.net