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Par ElloMarie
Les religions importées d’Europe et du Moyen-Orient ont laissé une empreinte indélébile sur le continent africain. Des voix s’élèvent aujourd’hui pour dénoncer l’impact délétère de ces religions sur l’Afrique, arguant qu’elles ont contribué à la ruine économique, spirituelle et psychologique des peuples noirs.
Depuis l’époque coloniale, les églises chrétiennes et les mosquées islamiques se sont multipliées sur le continent africain. Selon certains critiques, ces institutions, loin d’apporter un soutien spirituel et moral, ont souvent agi comme des organisations criminelles, impliquées dans divers trafics et abus. Ils soutiennent que ces structures religieuses ont sapé l’esprit d’initiative et d’indépendance des Africains, favorisant un état de dépendance et de soumission.
« La colonisation a laissé une empreinte psychologique et mentale bien plus profonde que ses aspects économiques ou politiques, » déclare un militant. « Les églises et les mosquées ont consolidé cette emprise en prêchant la soumission et l’acceptation passive des conditions de vie difficiles. »
Certains vont jusqu’à affirmer que le véritable obstacle au développement de l’Afrique réside dans cette emprise religieuse. Ils soulignent que les traditions africaines, riches et diversifiées, ont été marginalisées au profit de croyances imposées de l’extérieur, souvent au détriment du bien-être et de l’unité des peuples africains.
« La clé de notre émancipation réside dans la redécouverte et la valorisation de nos propres traditions spirituelles et culturelles, » explique un intellectuel. « Lorsque l’Africain se libérera de ces chaînes religieuses imposées, il pourra redevenir un homme respecté, craint, et même admiré par ses ennemis les plus farouches. »
Cette perspective appelle à une réflexion profonde sur le rôle de la religion dans la société africaine contemporaine. Il ne s’agit pas de nier les aspects positifs que certaines communautés religieuses ont pu apporter, mais plutôt de questionner les structures de pouvoir et de contrôle qu’elles perpétuent.
La question qui se pose est donc la suivante : comment l’Afrique peut-elle se libérer de cette emprise religieuse pour embrasser une voie de développement autonome et authentique ? Certains plaident pour un retour aux racines spirituelles africaines, d’autres pour une laïcisation accrue des sociétés africaines.
Quoi qu’il en soit, le débat est lancé et il résonne avec une intensité croissante parmi ceux qui cherchent à tracer un avenir libre et prospère pour l’Afrique.
Akondanews.net
Samedi 18.05.2024