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Le 10 octobre, l’état-major français a officialisé les premiers départs de militaires et d’équipements du Niger, conformément aux plans de retrait en cours de coordination. Cette décision marque une étape significative dans les relations franco-nigériennes.
Un accord de coordination technique a été conclu entre les militaires français et nigériens, établissant que le retrait des forces françaises s’effectuera par le Tchad, évitant ainsi le Bénin. Cette route alternative, bien que moins directe pour rejoindre le golfe de Guinée, est considérée comme la meilleure option selon la planification en cours.
Le Bénin, pourtant la route la plus courte vers le golfe de Guinée et ultimement vers la France, ne sera pas emprunté dans le cadre de ce retrait. Les raisons spécifiques de cette décision n’ont pas été explicitement fournies dans la communication officielle de l’état-major français.
Cette évolution logistique souligne l’importance des accords de coordination entre les forces françaises et nigériennes, ainsi que la stratégie de retrait planifiée. Le contexte géopolitique de la région, avec des enjeux sécuritaires complexes, contribue à façonner ces décisions stratégiques.
Il est à noter que ces développements sont suivis de près par les observateurs internationaux, car ils reflètent non seulement les relations bilatérales entre la France et le Niger, mais aussi les dynamiques régionales en Afrique de l’Ouest.
Serge Kpan (Correspondant Abidjan)
Akondanews.net