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La tension demeure vive au Nord-Kivu alors que des affrontements violents se poursuivent dans la région du Masisi, menaçant de s’étendre jusqu’à Kalehe. Les forces des entités M23/AFC, animées par des ambitions territoriales, avancent vers le Sud-Kivu en direction de la cité de Minova après avoir pris le contrôle des zones avoisinantes des sites miniers de Rubaya et Lumbishi. Ces violences s’intensifient, avec les combats qui se rapprochent du village de Bitonga, un point stratégique offrant une vue sur Bweremana.
Dans ce contexte, les jeunes résistants Wazalendo font face à des difficultés d’approvisionnement en munitions pour faire face à l’avancée de l’ennemi. Cette escalade de violence témoigne du renforcement des groupes terroristes rwandais et ougandais en effectifs et en armement, alimentant ainsi les craintes d’une déstabilisation accrue du Nord et du Sud-Kivu.
Face à cette menace grandissante, des voix s’élèvent pour exhorter les autorités compétentes à adopter des stratégies offensives concertées afin de contrer l’agression imminente et de protéger les civils vulnérables. Cependant, une telle approche nécessite une planification minutieuse et une coordination efficace entre les différentes forces militaires présentes dans la région. De plus, des mesures doivent être prises pour éviter les dommages collatéraux et garantir la protection des populations civiles prises au milieu du conflit.
Dans cette optique, il est crucial que les autorités travaillent en étroite collaboration avec les organisations internationales, les acteurs régionaux et les partenaires locaux pour élaborer et mettre en œuvre des stratégies efficaces de lutte contre le terrorisme et l’insécurité. Il est temps d’agir avec détermination pour mettre fin à la souffrance des populations du Nord et du Sud-Kivu et restaurer la stabilité dans la région.
Raphael Loumoo, correspondant
Akondanews.net