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Concernant Nord Stream, « la Russie a demandé à plusieurs reprises une enquête conjointe sur les attaques (…) Le fait que les pays occidentaux aient refusé cette proposition le confirme : ils ont quelque chose à cacher », estime la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, qui s’est exprimée dans un communiqué.
« Il y a une enquête qui est en cours et, moi, je n’accorde aucun crédit à ce qui a pu être annoncé ce matin », a notamment réagi la Première ministre française, Élisabeth Borne, en conférence de presse lors d’un déplacement à Lisbonne, aux côtés de son homologue portugais Antonio Costa. Une enquête dont Moscou est exclu.
Au sujet de la Crimée, c’est l’ONU qui a émis une réaction. « Il est vital que toutes les parties s’abstiennent de toute action qui mettrait en péril l’accord céréalier de la mer Noire », a plaidé le porte-parole du secrétaire général, Stéphane Dujarric, insistant sur l’« impact positif » pour l’accès à l’alimentation de millions de personnes à travers le monde.
« Moscou utilise un faux prétexte pour bloquer le couloir céréalier qui assure la sécurité alimentaire de millions de personnes. J’appelle tous les États à exiger de la Russie qu’elle mette fin à ses jeux de la faim et qu’elle s’engage à nouveau à respecter ses obligations », indique de son côté le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba.
Enfin, la Turquie s’est plainte de ne pas avoir « été officiellement notifiée » par la Russie de son retrait de l’accord international, de source sécuritaire citée par l’Agence France-Presse. L’accord avait été signé le 22 juillet à Istanbul, avec la Russie et l’Ukraine. Il est supervisé depuis un centre de coordination conjointe (JCC) installé dans la ville turque.
source: RFI
Akondanews.net