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Ce vendredi 29 novembre 2024, de violents affrontements ont éclaté dans les villages de Kalingi et Kitavi, situés sur les collines surplombant la cité de Minembwe, dans la province du Sud-Kivu. Selon des sources locales, la coalition armée Twigwaneho-M23, dirigée par le chef rebelle Michel Rukundo, alias Makanika, a lancé une offensive contre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Des sources militaires dans la région indiquent que l’objectif de cette attaque serait de prendre le contrôle de l’aérodrome stratégique de Minembwe. La coalition Twigwaneho-M23, qui affirme défendre les intérêts de la communauté Banyamulenge, a récemment intensifié ses activités dans les hauts plateaux du Sud-Kivu. Elle accuse les FARDC de mener des attaques répétées contre ses positions et de commettre des exactions contre les civils.
Dans une déclaration, le mouvement a affirmé : « Les FARDC continuent de commettre le génocide qu’ils ont commencé en 2017 jusqu’à aujourd’hui. Les FARDC ont commencé à bombarder les villages de Minembwe depuis hier vers 15h. » Cette déclaration intervient alors que la coalition a récemment annoncé son ralliement au M23, un groupe rebelle accusé par les Nations unies d’être soutenu par le Rwanda.
La situation sécuritaire dans les hauts plateaux du Sud-Kivu demeure précaire, avec des affrontements réguliers entre les forces gouvernementales et divers groupes armés. Ces conflits ont entraîné des déplacements massifs de populations et une crise humanitaire persistante dans la région.
Les autorités congolaises n’ont pas encore commenté ces récents affrontements. La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation, appelant à une désescalade et à la protection des civils pris au piège dans ces violences.
Raphaël Lumoo, correspondant à Kinshasa
Akondanews.net