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Kinshasa, le 23 février 2022.Alors que les institutions de l’enseignement du supérieures et universitaires se préparaient déjà à la réforme du système éducatif, le ministre national de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Muhindo Nzangi Butondo a fixé l’opinion sur les promotions concernées par le système LMD. Sur instruction du Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi Tshilombo mais aussi face aux contraintes liées à la grève des enseignants, le ministre de l’ESU a annoncé que seules les promotions de recrutement seront concernées par le système Licence-Master-Doctorat cette année.
Au sortir d’une réunion à laquelle ont pris part, le Secrétaire Général à l’ESU, les Présidents des Universités, des IST, des ISP, des ISTA, des AUIPA et le Coordonnateur de suivi des résolutions des états généraux, ainsi que des partenaires, Muhindo Nzangi précise que la mise en œuvre globale du système LMD sera effective à partir de l’année prochaine (2023). Contredisant ainsi les résolutions des états généraux organisées l’an dernier.
<< Les plus grandes exigences pour cette réforme ont déjà été achevées. Nous avons également fait face aux contraintes liées à la grève des enseignants qui a coïncidé avec le lancement de l’année académique. Une grève qui a pris deux mois et qui ne va pas nous permettre de réaliser la réforme LMD, selon le calendrier que nous étions fixé >>, a indiqué Muhindo Nzangi. Lequel a poursuivi disant : <<pour ce qui concerne les promotions nous avons arrêté que cette année, seules les promotions de recrutement vont basculer dans le système LMD. Les établissements autorisés à organiser le LMD poursuivront sans problème. Ceux qui étaient en L3 passeront en M1, ceux qui étaient en L1 seront en L3. Ceux qui n’étaient pas encore autorisés commenceront d’abord au niveau des classes de recrutement >>, a-t-il ajouté. Le patron de l’ESU veut toujours arriver au bout pour réformer le système éducatif au Congo avec ce passage au LMD notamment. Mais il oublie que la RDC fait face à une instabilité politique où certaines décisions sont jugés populistes. En plus, face à un nouveau remaniement, une reconfiguration reste possible.
Raphael LUMOO
Akondanews.net