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Kinshasa, le 23 septembre 2021- Le Marché central de Kinshasa, cadre par excellence d’approvisionnement pour les fournitures scolaires des écoliers, connait un timide engouement en cette période de rentrée scolaire.
Après une ronde dans certaines grandes villes du pays, il en ressort que les vendeurs des fournitures scolaires font face à une mévente de leurs articles scolaires en cette période de rentrée scolaire, prévue le 4 octobre prochain sur toute l’étendue du territoire congolais.
En fait, par manque de moyens financiers dans un pays en proie aux assauts répétés des forces rebelles ,les parents d’élèves trainent encore le pas pour l’achats des objets classiques devant permettre à leurs progénitures d’avoir les différents moyens de travail au cours de l’année scolaire. .
Il s’observe au cours de cette ronde que malgré l’appréciation du Franc sur le marché, les prix des cahiers vovo ont augmenté passant de 80.000 (quatre-vingt mille) FC l’année passée à 82000 (quatre-vingt-deux mille) FC, soit 2000 FC de surplus en cette année.
Un paquet de stylo à bille de marque BIC qui coûtait 13.200 FC l’année passée se négocie actuellement à 13.500 FC, soit 300FC d’augmentation, un paquet de crayon de 1000 FC l’année passée à 1300 FC, soit une différence de 300 FC.
Par ailleurs, d’autres articles sont restés stables tels que, la gomme de type « Pelikan AL20 », la boîte mathématisable, les cahiers de dessin et de calligraphie, ainsi que les ardoises. Ces articles se vendent respectivement à 500 (cinq cents) FC, 2000 (deux mille) FC ,500 (cinq cents) et 2000 (deux mille) FC.
Les vendeurs indiquent que le prix des tissus blanc d’uniforme est resté stable par rapport à l’année passée, notamment le tissu blanc de marque gabardine à 7000 FC le mètre, les tinterons à 3000 FC /le mètre et le polyester a 1.500FC le mètre.
Pour d’autres parents d’élèves contactés, les difficultés justifiant ce timide engouement sont liées à la pandémie du coronavirus qui a totalement bouleversé le calendrier scolaire, l’espace d’un mois qu’on leur a accordé ne joue pas en leur faveur parce qu’ils sont confrontés aux difficultés de différents ordres d’autant plus qu’ils doivent aussi payer les acomptes avant la reprise des cours.
Par ailleurs, ils lancent ainsi un cri d’alarme au ministre d’Etat en charge de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) que dirige Tonie Mwaba Kazadi d’interpeller les promoteurs et chefs d’établissements scolaires privés de ne pas exagérer avec les frais scolaires en cette année suite à la non effectivité de la gratuité de l’enseignement depuis qu’elle a été déclarée par le président de la république M. Felix Antoine Tshisekedi dès son accession au pouvoir en 2018.
Pour leur part, les enseignants de la partie Est de la RDC (Nord Kivu, Sud Kivu, Maniema, Ituri et Tanganyika), conditionnent la reprise des cours en date du 04 octobre prochain par le respect des engagements du gouvernement qui se greffent aux promesses antérieures, relatives à l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants.
Raphael LUMOO
Akondanews.net