RDC: Nouvelles tensions politiques autour de la CENI

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Kinshasa, le 20/02/2022.En République démocratique du Congo (RDC), la Commission électorale indépendante (Céni), est à nouveau au centre des crispations politiques. En cause, les prochaines élections dont l’organisation pourrait prendre du retard, s’inquiète l’opposition. En effet, la tension est montée par médias interposés entre le président de la Commission électorale indépendante (Céni), Denis Kadima, et le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, la Dynamique progressiste révolutionnaire de l’opposition (Dypro). L’opposante hausse le ton.

L’inspection générale des Finances a annoncé cette semaine qu’elle allait garder un oeil sur les dépenses de la Commission, après que le ministre des Finances a dénoncé de possibles surfacturations. Pour les opposants de la Dypro, plutôt proches de l’ancien président Joseph Kabila, il faut laisser travailler la CENI pour éviter tout retard dans l’organisation des élections prévues en 2023.
<< La crainte c’est que, derrière cela, puisse se cacher une volonté ferme du gouvernement à pouvoir amener le peuple congolais vers le glissement. Et nous, opposition républicaine, nous n’allons pas cautionner un quelconque glissement que ce soit >>, ont-ils prévenu dans une déclaration dont akondanews.net a reçu copie.

de la g. vers la d.Denis Kadima et Jules alingete respectivement Président de la CENI et Inspecteur général de Finances

Mais qu’est-ce qui leur fait craindre un éventuel retard ? << C’est le fait que jusqu’à ce jour, le gouvernement n’ait pas encore mis à la disposition de la CENI, au regard des dernières déclarations du président de la Commission électorale nationale indépendante, les moyens des opérations. Nous sommes pratiquement à une année et demi des élections, donc vous convenez qu’il est nécessaire de pouvoir, déjà, lancer certaines opérations, notamment l’enrôlement des électeurs, pour rassurer le peuple congolais sur la tenue des élections, dans le délai constitutionnel. Mais au vu de ce retard, nous avons des craintes qu’il y ait une intention manifeste de la part du gouvernement de ne pas tenir l’organisation des élections dans le délai constitutionnel >>, ont dénoncé les leaders de l’opposition Dypro.

Raphael LUMOO
Akondanews.net

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