RDC: Les enseignants menacent la prochaine rentrée scolaire prévue le 04 octobre 2021

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Kinshasa, le 27 septembre 2021- Alors que le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, annonce une rentrée scolaire « apaisée » lors de son intervention à la 21ème session de la réunion du Conseil des ministres qui a eu lieu le vendredi 24 septembre dernier, des enseignants menacent d’empêcher l’effectivité de la rentrée scolaire prévue le 4 octobre prochain.

Dans la perspective d’une rentrée scolaire  réussie, le Premier ministre Sama Lukonde a engagé le gouvernement en faveur d’une reprise des cours « apaisée » à travers le pays y compris dans des zones sinistrées où il faudra éviter les dysfonctionnements. Instruisant ainsi les ministres sectoriels concernés à tout mettre en œuvre pour atteindre ce défi qui tient au Chef de l’Etat congolais.

Mais, pour les enseignants  « Pas de rentrée scolaire le lundi 04 Octobre en République démocratique du Congo », telle est la décision prise par les enseignants congolais réuni au sein de la Synergie de syndicats des enseignants de la RDC.

Cette posture des enseignants est simplement due au refus du ministre national en charge de l’enseignement primaire, secondaire et technique, Tonny MWABA, de convoquer une commission paritaire devant réfléchir sur les conditions socioprofessionnelles des enseignants du pays.

Concrètement, les enseignants ont décidé d’une journée sans enseignement le lundi 04 Octobre 2021 sur toute l’étendue de la république, formule jugée adéquate aux fins de mieux boycotter la reprise des cours dans les établissements publics du pays.

«  Le synecat décide, sur mandat des enseignants, la non reprise du travail dans le secteur de l’EPST le 4 octobre prochain, et demande au gouvernement de reporter la rentrée scolaire pour le lundi 01 novembre, question de lui permettre d’améliorer d’une part, la qualité de vie des enseignants, d’autre part, de donner un contenu à la gratuité de l’enseignement prônée par le chef de l’État», a indiqué Jean Bosco Puna, secrétaire général de la synecat.

Cette décision est une manière pour les enseignants de contraindre le gouvernement à répondre à leurs nombreuses revendications encore non réalisées. Ces professionnels de la craie demandent également au président de la république de supprimer les zones salariales, la réactivation des écoles désactivées abusivement, mais aussi la mise à la retraite digne des enseignants conformément aux textes légaux en vigueur.

Raphael LUMOO

Akondanews.net

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