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« BIMISA RWANDAIS », c’est le vocable utilisé à Kinshasa et dans certaines provinces pour désigner «chasser le Rwandais ».
Il est de notoriété que partout où l’on a substitué aux règles du vivre-ensemble et de la cohabitation pacifique celles de la haine et du rejet de l’autre, on est allé à l’affrontement sans issue.
Plusieurs pertes en vie humaine ont été déplorées par la police eu égard à l’utilisation d’un concept dont le seul but est de déchirer le tissu le social dans un contexte politique déjà délétère. Les autorités politiques congolaises n’ont pas gardé la langue de bois face à cette impasse. Patrick MUYAYA Ministre de la communication en RDC, a donné de la voix pour flétrir les tensions. Dans le même registre les personnalités, Denis Mukwenge (Prix Nobel de la paix 2017) et Docteur David Katay (Président DDK Ministries Foundation) ont invité les manifestants à savoir raison gardée. Selon eux, des mains occultes seraient tapis dans l’ombre pour manipuler la jeunesse.
Se prononçant sur cette situation, un responsable religieux Mr Eugene BUJIRIRI à Bukavu, a appelé les dirigeants politiques à plus de responsabilité et de vigilance dans la gestion de cette crise qui, si on n’y prend garde risque de prendre une autre tournure. Dans ses propos celui-ci propose au gouvernement de rendre obligatoire la formation militaire des jeunes laquelle les occupera sainement et les mettra à l’abri de la manipulation des individus au dessein malveillant.
Raphael LUMOO, Correspondant
Akondanews.net