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La fête de Noël au Nord-Kivu : les déplacés poursuivent leur calvaire causé par les maladies d’origine hydraulique et les intempéries qui n’épargnent aucun être humain.
Elle s’appelle Ndabibi Solange, une déplacée venue du village de Buhumba à Kibumba. Il y a deux semaines, elle a mis au monde deux jumeaux, sans couverture. La mère craint de perdre ses enfants à cause du froid pendant cette saison pluvieuse.
« J’ai eu mes deux jumeaux il y a deux semaines. Ces enfants passent la nuit dans le froid sans couverture, je ne sais pas s’ils vont faire un mois. Leur papa m’a déjà abandonnée à cause des mauvaises conditions de vie. Je ne sais plus vers qui pleurer pour qu’on entende mes larmes. Je n’ai rien à manger, il est difficile même que mes enfants tètent. La fête de Noël nous rencontre dans une pire situation vraiment, » explique cette Congolaise, larmes aux yeux.
Un cri qui n’est malheureusement pas écouté par ceux qui ont les oreilles et la décision de promouvoir l’environnement de cette femme, car la femme du Nord-Kivu, malgré son caractère dynamique pour subvenir aux besoins de la famille, est confrontée à un problème de sécurité.
Raphaël LUMOO
Akondanews.net