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Kinshasa, le 19 avril 2022.L’Eglise du Christ au Congo (ECC) et la Conférence Épiscopale National du Congo (CENCO) ont lancé une série de consultations à l’endroit des différents acteurs politiques sur le processus électoral de 2023. Un plaidoyer au bout duquel ils espèrent aboutir à un minimum d’attente entre divers acteurs politiques.
Les entretiens ont eu lieu ce mercredi 13 avril 2022 à Kinshasa, entre le président du sénat congolais Mr Modeste Bahati Lukwebo et Mgr Donatien Nsholé, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et Éric Nsenga Porte-parole de l’église du Christ au Congo (ECC). Au menu « le processus électoral en cours en République démocratique du Congo». Les deux serviteurs de Dieu ont insisté auprès du Sénat pour la tenue d’un dialogue. « Notre préoccupation, c’est un minimum de consensus des forces vives du pays. C’est dans ce sens-là que nous sommes délégués par notre hiérarchie pour faire le tour de certains acteurs politiques qui peuvent contribuer à favoriser ce minimum de consensus » a déclaré Mgr Donatien Nsholé, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) à la sortie de cette audience.
Dans la compréhension des politiciens congolais, le terme «dialogue » signifie aboutir à un partage du pouvoir. C’est du moins ce qu’a expliqué Éric NSENGA qui s’est exprimé sur ce sujet «Le dialogue, le terme dialogue fait peur dans le contexte sociopolitique congolais mais il y a plusieurs façon d’arriver au consensus qui ne soit pas le dialogue au sens où beaucoup l’entendent, parce que nous sommes condamnés à dialoguer donc il faut nécessairement passer par le dialogue; mais pas le dialogue pour partager le pouvoir. Mais on peut dialoguer sans être sur une même table, on peut dialoguer tout en étant sur une table, le dialogue peut se passer au niveau technique, au niveau politique, ces considérations-là, c’est secondaire. D’abord la volonté d’accepter qu’il faut un minimum de consensus pour sauver le pays » a-t-il émis.
Par ailleurs, le gouvernement de la République sous l’impulsion du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s’active pour la tenue des élections dans le délai constitutionnel.
Selon le porte-parole de l’exécutif national Patrick Muyaya, toutes les dispositions nécessaires sont prises à l’effet d’appuyer la Commission Électorale Nationale Indépendante. Ce, alors qu’un large consensus n’est pas encore obtenue entre les acteurs politiques et même ceux de la société civile depuis l’entérinement de Denis Kadima à la tête de la CENI.
Raphael LUMOO
Akondanews.net