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Les événements actuels dans la partie sud de la République Démocratique du Congo prennent de l’ampleur depuis le début du processus électoral, marqué par des incidents mortels entre les peuples du Grand Katanga et ceux du Kasaï en général.
L’histoire remonte au 11 juillet 1960, marquant la cessation du Katanga. Cinq ans plus tard, Mobutu prend le pouvoir, s’approche d’Étienne Tshisekedi, son ancien rival politique, et en fait un homme fort. Ensemble, ils commettent divers crimes au Zaïre, en particulier au Grand Katanga, incluant des arrestations massives, des emprisonnements injustes, et des assassinats de leaders katangais tels qu’Evariste KIMBA.
Les tueries génocidaires contre les habitants katangais, enterrés dans des fosses communes, témoignent de leur désir d’indépendance. La sécession de Moise dérange Mobutu, qui utilise Tshisekedi pour maltraiter les Katangais, les privant de postes stratégiques dans l’armée et la police.
Le tribalisme s’installe alors, avec Tshisekedi offrant des services privilégiés aux Kasaïens. Cependant, lorsque Tshisekedi manifeste le désir du pouvoir, le conflit éclate entre lui et Mobutu. Ce dernier, se sentant menacé, utilise la même politique de division, engendrant la guerre avec l’implication de KYNGWA KUMWANZA et NGUZ KARLBON.
La déclaration de KYUNGWA KUMWANZA rend les Kasaïens persona non grata dans le Katanga, entraînant des violences meurtrières. La configuration du pays risque de sombrer dans le même contexte post-électoral, demandant une cohésion sociale renforcée pour éviter une tension entre les peuples Katangais et Kasaïens.
Raphael LUMOO
Akondanews.net