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C’est par le canal de Mgr Donatien NSHOLE que la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) hausse le ton après la programmation à l’Assemblée nationale de la proposition de loi dite « Tshiani » qui réserve le poste de président de la République aux seuls congolais de père et de mère.
Devant la presse mercredi dernier, le secrétaire général de la CENCO, Monseigneur Donatien Nshole, a estimé que « cette loi menace la cohésion nationale et son vote risque de déstabiliser complétement les institutions du pays et diviser les peuples ».
Alors que l’opinion national, attendait l’engagement des institutions du pays par l’alignement de matière pouvant résoudre les vraies problèmes dont font face la République Démocratique du Congo, comme la sécurité dans la partie Est dont les causes sont dites à l’irresponsabilité politique.
L’eglise catholique s’indigne et parle de » la dangerosité de la loi Tshiani « .
« Cette loi est dangereuse à plusieurs titres. Elle menace la paix sociale parce que les personnes victimes de cette loi sont des personnes portées par des communautés qui les reconnaissent comme étant les leurs. Cette loi est dangereuse même pour ceux qui sont au pouvoir parce que ça risque d’être une bombe contre eux-mêmes » a déclaré Mgr Donatien NSHOLE avant d’ajouter que faisant dans une période Préélectorale et que certains candidats de l’opposition risquent de s’affronter avec cette loi ayant un bilan très mitigé.
C’est depuis 2021 que le député NSINGI PULULU avait déposé à l’Assemblée nationale, la proposition de loi modifiant et complétant la loi n°04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise. Il s’agit d’une initiative de Noel TSHIANI MUADIAMVITA, Candidat malheureux à la présidentielle de 2018 qui selon lui vise à « verrouiller l’accès à la Présidence de la République et aux fonctions de souveraineté nationale que la République démocratique du Congo ».
Raphael LUMOO
Akondanews.net