Pourquoi les africains se réfèrent-ils à l’Égypte Pharaonique ?

Lecteur Audio
Getting your Trinity Audio player ready...

Introduction

Des Africains se posent souvent la question souvent cette question suivante :

Pourquoi la civilisation dite égyptienne ( KMT) est-elle si importante pour les Africains contemporains de manière générale ?

Certes, des personnes référentes telles Cheikh Anta Diop, Théophile Obenga, Noussérê Kalala Omotundé, pour ne citer que ceux. Mais la répétition est toujours un outil pédagogique. C’est pourquoi je me permets de donner quelques éléments de réponses à cette question afin non pas de conclure le débat, mais de l’enrichir.

1. Afrique du début de l’humanité au début des premières civilisations humaines.

Il est prouvé de manière scientifiquement que le début de l’humanité commença, il y a 5,5 millions d’années. Les premiers Hommes (femelles et mâles), qui étaient Nègres, ont vécu 150 000 sur le seul et même Continent: l’Afrique. Donc, l’Afrique est le Continent-Mère. S’il a existé réellement Adan et Ève, c’est en Afrique. Ces Africains ont élaboré de grandes civilisations. La première fut celle de Mpumalanga.  » Mpumalanga serait vieux de 75 000 à 160 000 ans. » [1]. Cette civilisation s’est etendue dans les zones actuelle d’Afrique du Sud, du Zimbabwe et de Swaziland. Ensuite, il eut celle d’Ishango, comprenant les territoires actuels de la Centrafrique, de la RDC, du Congo Brazza, de l’Angola. C’est un espace qui fut occupé, il y a 100 000 ans. C’est là-bas qu’on découvert les deux os d’Ishango, symbolisant la première manifestation de l’arithmétique, il y a 25 000 ans [2]. Après ce fut celle de Nubie qui comprend les territoires du Soudan, une partie de l’Éthiopie, de l’Érythée, de Somalie, Djibouti, de l’Ouganda, du Nigeria et du Niger. D’ailleurs, c’est au Soudan que l’on trouve le plus grand nombre de pyramides (255 contre 137 en Égypte).

Ce sont une partie de ces Africains qui créa ce que l’on nomme aujourd’hui Égypte pharaonique. Donc, c’est une civilisation qui est dans la continuité des actions de nos Ancêtres Africains.

2. Le colloque du Caire a tranché : L’Égypte pharaonique est Nègre.

Avec des thèses farfelues selon lesquelles, d’abord, ce sont des Européens, puis les Sémites (Arabes et Juifs) qui seraient à la base de la civilisation pharaonique, il était nécessaire qu’un eut lieu. Parce que les professeurs Cheikh Anta Diop et Théophile Obenga affirmaient que c’était les Africains qui sont à la base de cette brillante civilisation. C’est ainsi que le professeur Cheikh Anta Diop demanda à l’UNESCO la tenue d’un colloque international au Caire. Le professeur Cheikh Anta Diop demanda à ce que ses contradicteurs soient informés du lieu, de la date et du thème du colloque, deux ans avant. Ce fut au Caire du 28 janvier au 3 février 1974 [3]. les Scientifiques du monde ont débattu sur deux thèmes :

a. L’origine des anciens Égyptiens.

b. Le déchiffrementde l’écriture méroïtique. 

Les conclusions de ce colloque du Caire sont claires : les démonstrations des professeurs Cheikh Anta Diop et Théophile Obenga, n’ont pu être contrédites. En effet, on lit, à la page 30 du rapport de L’UNESCO ceci

 » La très minutieuse préparation des interventions de Cheikh Anta Diop et Théophile Obenga n’a pas eu une contrepartie toujours égale malgré les précisions contenues dans le document de travail préparatoire envoyé par L’UNESCO. Il s’en est suivi un réel déséquilibre dans les discussions .  »

3. Bâtir les humanités classiques africaines 

Aujourd’hui, les Africains, malgré ce riche passé dont j’ai fait cas précédemment, n’enseignent les humanités classiques qui leurs sont propres. Cependant, les autres peuples (Arabes, Chinois et Européens) sont partis des civilisations qu’ils estiment faisant partie d’un patrimoine que leur ont légué leurs Ancêtres, pour construire leurs humanités classiques. Nous avons l’exemple notamment les Occidentaux se servent de la religion judéo-chrétienne, de l’empire romain et de la civilisation grecque, pour élaborer leurs humanités classiques. Quand on sait que c’est grâce aux Arabes qu’au 11ème siècle, les Européens ont découvert que les Grecs anciens étaient leurs Ancêtres.

Conclusion 

Lorsque les Africains étudient la civilisation dite égyptienne, cela est normal et nécessaire. Cela s’inscrit dans la compréhension de son passé, des civilisations nées en Afrique. C’est aussi s’inscrire continuité des premières civilisations humaines.C’est enfin construire les humanités classiques réelles. Car jusqu’ici, nous avons des humanités classiques partielles qui ne permettent pas de réconcilier l’HUMANITÉ.

L’HISTOIRE EST LE TRIBUNAL DES PEUPLES

Fait,le 13 avril 2024.

Tapé GROUBERA, Président du Mouvement pour la Renaissance de l’Afrique (moraf).

Auteur des livres

« CES AFRICAINS ENNEMIS DES AFRICAINS » et

« ET, DE GAULLE TRAHIT L’AFRIQUE ».

Mail: moraf.afrique@gmail.com

Références 

[1]https://lisapoyakama.org/la-grande-civilisation-de-zimbabwe/#:~:text=Mpumalanga%20serait%20vieux%20de%2075,tard%20magnifier%20la%20culture%20locale.

[2]https://www.pourlascience.fr/sd/histoire-sciences/l-afrique-berceau-des-mathematiques-5702.php#:~:text=Un%20os%20p%C3%A9trifi%C3%A9%20prouve%20que,math%C3%A9matiques%20%E2%80%94%20seraient%20n%C3%A9es%20en%20Afrique.

[3]http://www.ankhonline.com/revue/colloque_egyptologie_caire_1974.htm

Akondanews.net

Votez ce post

Laisser un commentaire

Traduire»