Goma, le 12 juillet 2024- voEn cette période de vacances, nombreuses sont les filles et les jeunes garçons qui s’engagent dans de petites activités génératrices de revenus afin de préparer la rentrée scolaire. Une jeune fille, déplacée de son foyer, âgée de 17 ans et élève à l’Institut Saint Michel de Goma, a partagé avec akondanews.net les nombreux défis qu’elle rencontre dans l’exercice de son petit commerce.
Avec un capital de 20 000 francs congolais, cette jeune entrepreneure parcourt environ 20 kilomètres chaque jour, sillonnant les bureaux et les marchés avec un bassin d’arachides sur la tête. Cependant, elle fait face à des difficultés majeures, notamment l’escroquerie de la part de certains clients.
Plus alarmant encore, elle dénonce les agressions sexuelles dont certaines filles sont victimes, des abus commis par des clients profitant de leur vulnérabilité. Malgré son courage et sa détermination à se constituer un bénéfice pour subvenir à ses besoins, elle se retrouve souvent exposée à des dangers graves.
L’autonomisation des femmes doit être soutenue par des actions concrètes du gouvernement congolais, notamment par la promotion et la protection des femmes entrepreneures. Il est essentiel de mettre en place des initiatives de base pour prévenir les abus et soutenir les jeunes filles et garçons engagés dans des activités génératrices de revenus.
La rédaction d’akondanews.net appelle à une mobilisation pour offrir un environnement sûr et favorable à ces jeunes commerçants, afin qu’ils puissent continuer leurs activités sans risque d’abus ou d’exploitation. La protection des jeunes entrepreneurs est une étape cruciale vers une société plus équitable et prospère.
Raphael LUMOO, correspondant à Kinshasa
Akondanews.net