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L’opération « Springboks » de la Monusco, lancée en novembre 2023 pour contrer l’avancée des terroristes M23 et leurs alliés, est aujourd’hui au cœur d’une controverse. Depuis le début de février, les projectiles de mortiers lancés par le M23 ont causé des pertes humaines considérables, avec 12 personnes tuées et de nombreux blessés, ainsi que des destructions matérielles importantes à Sake et Goma.
Les rebelles M23 ont dépassé les camps de la Monusco, attaquant directement la cité de Sake. Lorsque l’armée aérienne congolaise a tenté de les repousser, les M23 ont exploité les camps de la Monusco pour anéantir les forces armées congolaises. Malgré ces événements, la Monusco n’a émis aucune dénonciation sur l’utilisation de ses positions à Kiuli par les M23.
La société civile de Kamuronza se demande si la Monusco est complice ou prise en otage par les M23, soulignant l’absence de dénonciation du mal commis. Les habitants dénoncent les tirs provenant des camps de la Monusco, les empêchant d’avancer.
En conclusion, la Monusco doit reconnaître sa possible implication dans l’avancée ennemie vers Sake. L’échec de l’opération Springboks est manifeste, et il est crucial que la Monusco abandonne les camps de Kiuli et Kimoka pour permettre à l’armée congolaise d’agir efficacement contre les M23. Le retrait doit être inconditionnel et immédiat pour épargner Sake des atrocités terroristes, dont les bombardements du M23 ont déjà touché les villes de Goma et Sake, distantes de 27 km.
Raphaël LUMOO
Akondanews.net