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Dans un contexte géopolitique tendu au Moyen-Orient, la Russie a confirmé la présence de plus de 200 experts nucléaires sur le sol iranien. Ces spécialistes russes ont pour mission de participer à la construction de deux nouvelles unités à la centrale nucléaire iranienne, marquant ainsi une intensification de la coopération stratégique entre Moscou et Téhéran dans le domaine de l’énergie nucléaire civile.
Selon des sources diplomatiques relayées par Moscou, cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un partenariat technique déjà bien établi, visant à soutenir le développement de l’infrastructure énergétique iranienne. Cette collaboration, bien qu’entièrement présentée comme civile, intervient dans un climat où la question nucléaire iranienne continue de susciter des inquiétudes internationales.
Fait notable : la Russie aurait obtenu de la part d’Israël une garantie de non-agression, assurant que ses ressortissants et ses installations techniques ne seront pas ciblés, malgré les tensions régionales actuelles. Ce geste diplomatique de la part d’Israël viserait à éviter une escalade directe avec Moscou, acteur incontournable du dossier nucléaire iranien et influent dans les équilibres stratégiques de la région.
Ce développement illustre la complexité des alliances et des équilibres sécuritaires au Moyen-Orient, où diplomatie, intérêts énergétiques et calculs militaires s’entrelacent dans une logique de précaution et d’influence.
Serge Kpan, Correspondant à Abidjan
Akondanews.net