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Bweremana, 15 juillet 2024 – Ce matin, aux environs de 8 heures, une nouvelle explosion attribuée aux forces M23/RDF a secoué l’avenue Nyamoma, un quartier périphérique de la cité de Bweremana. Le bilan est lourd : quatre morts et six blessés, tous issus d’une même famille, ont été dénombrés. La bombe a détruit une habitation, semant la terreur parmi les habitants.
Les premières informations recueillies sur place par la société civile de Mupfunyi Shanga révèlent que l’engin explosif est tombé sur la maison, tuant quatre enfants et blessant gravement six autres personnes, notamment des voisins. Les blessés ont été rapidement évacués à l’hôpital général de référence de Minova pour recevoir les soins nécessaires.
« Vers 8 heures, une bombe larguée par les M23 a frappé Bweremana, tuant quatre enfants d’une même famille et blessant plusieurs voisins. Les six blessés ont été transférés à l’hôpital général de Minova pour des soins urgents. Cette situation a semé la panique au sein de la population de Bweremana », a déclaré un témoin sur place.
Cette attaque survient alors qu’une trêve humanitaire avait été décrétée par les parties au conflit à la demande des Nations Unies, afin de permettre aux acteurs humanitaires de venir en aide aux milliers de personnes affectées par les conflits armés dans la province du Nord-Kivu. Cette trêve devait expirer le 19 juillet 2024.
Depuis tôt ce matin, les rebelles du M23-RDF ont lancé une offensive contre les positions des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à partir de la colline de Kashinga Mutwe, surplombant la cité de Kabase, située à un kilomètre du lieu du drame, en chefferie de Bahunde.
Cette nouvelle attaque remet en question les efforts de paix et la sécurité dans la région, ravivant les tensions et la peur parmi la population locale. Les autorités locales et la communauté internationale sont appelées à réagir face à cette escalade de violence.
Raphael LUMOO
Akondanews.net