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Kinshasa, le 28 février 2024
Une nouvelle attaque perpétrée dimanche à Buringa, dans la province de Bubanza, a provoqué l’indignation du gouvernement burundais qui accuse le Rwanda de complicité. Selon le communiqué officiel publié le 26 février, l’attaque a été menée par les « terroristes » de Red Tabara et a ciblé un ménage en plein deuil, entraînant des pertes humaines et matérielles considérables.
L’administration Ndayishimiye qualifie l’attaque de « lâche » et rapporte que neuf personnes ont perdu la vie sur le champ, dont six femmes et un militaire intervenant pour secourir la population. De plus, cinq personnes ont été blessées, dont trois femmes. Les dommages matériels sont également significatifs, avec un véhicule incendié transportant une dépouille à la morgue, un autre véhicule et une moto incendiés, et la permanence du parti CNDD-FDD local vandalisée.
Jérôme Niyonzima, secrétaire général de l’État, a dénoncé ces actes en soulignant la cruauté de l’attaque, particulièrement en visant un ménage en deuil. La localité de Buringa, située à la lisière de la réserve naturelle de la Rukoko au nord de la capitale Bujumbura, est désormais le théâtre de cette escalade de violence.
Le gouvernement burundais pointe du doigt le Rwanda dans cette affaire, alléguant sa complicité dans l’attaque. Les relations entre les deux pays voisins sont déjà tendues, et de tels incidents ne font qu’accentuer les tensions régionales.
La situation demeure préoccupante, et la communauté internationale observe de près l’évolution de ces événements, redoutant l’impact sur la stabilité de la région des Grands Lacs.
Par Raphael LUMOO
Akondanews.net