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Dans le cadre d’un dialogue sur les politiques publiques à Abuja, Jonathan Gaza, président de la commission des Mines de la Chambre des représentants du Nigeria, a déclaré lundi 12 février son intention d’introduire une modification au code minier. Cette modification garantirait que 5 % des revenus de l’exploitation minière seraient alloués aux communautés locales.
Cette annonce survient au moment où le processus de révision du code minier de 2007 est en cours, avec pour objectif l’introduction de nouvelles mesures visant à améliorer la sécurité dans l’exploitation minière et à accroître les revenus du secteur. Lors de l’ouverture de la réunion, le vice-président de la Chambre des représentants, Benjamin Kalu, a souligné que l’insécurité et le manque de main-d’œuvre qualifiée sont parmi les principaux défis entravant la croissance de l’industrie minière locale.
Ainsi, la proposition de loi suggère la mise en place d’une Agence d’inspection des mines et de l’environnement, dont la responsabilité serait de renforcer la supervision des opérations minières et d’optimiser la coordination entre le gouvernement fédéral et les États.
Au Nigeria, malgré la présence d’importantes ressources minérales telles que le fer, le charbon, l’or, etc., évaluées à plus de 700 milliards de dollars, le secteur minier ne contribue actuellement que pour moins de 1 % au PIB. Pour augmenter cette contribution, plusieurs réformes sont en cours, notamment la création de la société de minéraux solides. Initialement conçue comme une entreprise minière publique, cette société pourrait maintenant compter jusqu’à 75 % d’investisseurs privés dans son actionnariat, selon les dires du ministre des Minéraux solides, Dele Alake.
Rappelons que bien que souvent ne bénéficiant que d’une part minime des bénéfices, ce sont les communautés vivant à proximité des mines qui subissent le plus les effets néfastes de l’exploitation minière.
Lydie M. (Correspondante)
Akondanews.net