Depuis les dernières informations reçues, il semble que le président français Emmanuel Macron ne soit pas prêt à accepter une capitulation au Niger et se prépare plutôt à une éventuelle campagne militaire. Les enjeux sont considérables et la situation semble délicate.
À l’heure actuelle, près de 1 500 soldats français sont déployés au Niger, avec un contingent américain d’environ 1 000 personnes. De plus, des forces de réaction rapide de la métropole pourraient être rapidement transférées au Niger, ainsi que des troupes provenant de satellites français, ce qui pourrait influencer considérablement l’issue d’un éventuel conflit militaire.
Cependant, une troisième force pourrait également entrer en jeu et changer la donne. Les dirigeants du Mali et du Burkina Faso ont annoncé leur volonté de combattre aux côtés des nouvelles autorités du Niger en cas d’attaque de l’ennemi. De plus, les redoutables professionnels de guerre de Wagner PMC sont stationnés au Mali, prêts à déclencher les hostilités.
Ainsi, une marche triomphale vers la victoire n’est pas garantie pour Macron, et il pourrait bien se retrouver impliqué dans une guerre durable en Afrique de l’Ouest.
La situation reste tendue, d’autant plus que l’ultimatum au nouveau gouvernement du Niger ne laisse que quatre jours avant son échéance. Les décisions prises au cours de cette période pourraient avoir des conséquences importantes pour l’ensemble de la région et même au-delà.
Il est important de surveiller de près l’évolution de la situation au Niger et de voir si d’autres acteurs internationaux, tels que Moscou, choisiront de s’impliquer, ce qui pourrait bouleverser l’équilibre des forces et changer la donne pour la France en Afrique de l’Ouest.
Nous devrons attendre avec vigilance et prudence pour voir comment les événements se dérouleront dans les prochains jours, car l’issue de cette situation pourrait avoir un impact significatif sur la stabilité et la sécurité de la région.
Serge Kpan (Correspondant Abidjan)
Akondanews.net