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Le mercredi 1 juin, s’est tenue à la mairie de Treichville, la conférence de presse sur le MIRA (Meeting International du Reggae d’Abidjan), un festival reggae qui se tiendra les 24, 25 et 26 juin 2022, sous le thème : Non à la drogue, Oui à la vie.
Le WMK PRODUCTION, une entreprise exerçant dans la production et l’événementiel fondé et dirigé par Keita Yacouba, initiateur du festival MIRA qui est à sa première édition, justifie la tenue du festival dans le cadre de la lutte contre la consommation de la drogue par la jeunesse ivoirienne. Pour lui, ce festival est un moyen de sensibiliser contre l’utilisation de cette substance tout en associant à cet événement des concerts d’artistes du reggae, afin d’enlever le cliché que certaines personnes ont du reggae comme une chanson qui est en accord avec la drogue.
Durant ces trois jours de meeting, l’objectif est de sensibiliser la jeunesse sur les conséquences liées à la consommation de la drogue en collaboration avec les mairies partenaires (Treichville, Port Bouet, Koumassi et Marcory). La sensibilisation va s’étendre dans les lycées et collèges en plus du lieu de meeting. Elle sera également sur les valeurs de la musique reggae qui sont Peace and Love (amour et paix).
Les sensibilisations sur les conséquences de la drogue seront faites par des ONG qui luttent contre la consommation de la drogue.
L’entrée à ce festival sera gratuite, les stands de restauration seront sur place. Une dizaine d’artistes invités dont Kajeem, Spyrow et SelamTy.
Cette initiative favorisera la prise de conscience de la population surtout de la jeunesse sur les conséquences liées à la prise de drogue, la création de services de désintoxication au sein des différentes communes ciblées et la mise en place D’ONG dans les communes pour aider les jeunes dépendants de la drogue.
Des sous thématiques sur la consommation de la drogue seront abordées, des conférences et des débats autour de la musique reggae. La population aura également la possibilité de faire la promotion de sa culture et de bénéficier à son tour des atouts culturels des non nationaux.
Lydie M.
Akondanews.net