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Depuis trois jours, la tension est palpable dans la capitale kenyane, Nairobi, où des manifestations contre le nouveau projet de loi financière pour l’année 2024 ont été sévèrement réprimées par les forces de l’ordre. Jeudi, une personne a été confirmée morte après avoir été abattue par un policier lors d’une manifestation.
Contexte et Déroulement des Manifestations
Les manifestations ont débuté en début de semaine à Nairobi avant de s’étendre à d’autres villes du Kenya. Principalement conduites par des jeunes, elles visent à protester contre les propositions du gouvernement du président William Ruto d’augmenter les taxes sur divers produits à travers le projet de loi financière.
Les jeunes manifestants expriment leur exaspération face à la politique économique du président Ruto, particulièrement en ces temps de difficultés économiques pour de nombreux citoyens du Kenya, un pays d’Afrique de l’Est.
Réactions et Accusations
Le barreau du Kenya a dénoncé l’utilisation de la force excessive par la police contre des manifestants non armés. Amnesty International, une organisation internationale des droits de l’homme, a également confirmé que le décès du manifestant résultait d’un tir de la police.
La police est accusée d’avoir affronté violemment les jeunes manifestants, qui, selon plusieurs rapports, manifestaient pacifiquement. Jeudi, bien que la manifestation ait été pacifique, les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser la foule et empêcher les manifestants d’atteindre le bâtiment du Parlement.
Conclusion
Cette répression violente des manifestations contre le projet de loi financière souligne les tensions croissantes au Kenya. La mort du manifestant et les accusations de recours excessif à la force par la police risquent d’exacerber les sentiments de mécontentement parmi les jeunes et de susciter davantage de protestations dans les jours à venir.
Raphael LUMOO
Akondanews.net