Lutte contre les VBG : Mme Julienne Lusenge monte au créneau

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Les violences basées sur le genre et l’autonomisation des femmes sont au cœur d’un atelier ouvert le lundi dernier à Kinshasa. Organisé par Panel, qui est chargé d’accompagner la mandature de la République démocratique du Congo à la Présidence de l’Union Africaine, ce grand rendez-vous  réuni 55 délégués venus de six pays du continent dans le but de contribuer au renforcement des actions de lutte contre les VBG et sur l’autonomisation des femmes et des jeunes filles en Afrique.

A en croire Mme Julienne Lusenge, membre du Panel, chargée du pilier genre et violences sexuelles au sein de l’Organisation, la situation sur les violences basées sur le genre, a été aggravée ces vingt dernières années par des règlements politiques des conflits armés ou des crises électorales.

Pour renverser la tendance, elle a, dans son discours d’ouverture de cet atelier, appelé à la solidarité de toutes les femmes impliquées dans la lutte sur les violences basées sur le genre. Elle a aussi insisté sur le fait que ce combat doit être mené sans relâche.

Dans un pays ou la lutte contre l’impunité  est loin de se concrétiser, Mme Julienne Lusenge a également rassuré les participantes que la RDC s’est engagée à consolider la tolérance zéro dans cette lutte. Pour ce qui est de l’autonomisation des femmes et des jeunes filles, elle a déclaré que la RDC s’est engagée à accorder une attention particulière au protocole d’accord sur la passation du marché sensible au genre dans le cadre de l’autonomisation de la femme et de la jeune fille.

Présente à l’ouverture de cette journée d’échange d’informations, Mme Gisèle Ndaya, ministre du Genre, Famille et Enfants, a salué les efforts du Gouvernement dans la lutte contre ce fléau. S’inscrivant dans la logique du protocole de Maputo, elle a fait savoir que la RDC a mis en place, le Programme national Genre, la Stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles et différents mécanismes institutionnels dont l’Agence de lutte contre les violences faites aux femmes  (AVIFEM) et le Fonds national pour la promotion de la femme et protection de l’enfant (FONAFEM).

Au cours de l’atelier, les participants échangeront sur les leçons apprises, les bonnes pratiques, les mécanismes mises en place par chaque pays en vue de mutualiser les efforts dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Le  pays hôte de ces assises aura-t-il des leçons à donner à ses invités à ce sujet, quand on sait que la pratique du viol est monnaie courante dans le pays ?

La fin de l’atelier, sera marquée par la remise des recommandations dudit atelier au Président du Sénégal, Macky Sall, qui succédera au Président Tshisekedi à la tête de l’Union africaine.

Raphael LUMOO

Akondanews.net

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