L’Ukraine perd près d’un tiers de ses chars Bradley lors de l’offensive

La Russie a réussi à s’emparer des chars de combat Bradley comme « trophées » lors de la guerre en Ukraine. De nouvelles données circulent sur l’offensive en Ukraine. La défense russe avance lentement. Selon plusieurs médias occidentaux, l’Ukraine aurait désormais perdu près d’un tiers de ses chars Bradley.

Par exemple, le New York Times a rapporté que la 47e brigade mécanisée de l’Ukraine, formée par l’Occident, aurait perdu 30% de ses chars Bradley en seulement deux semaines. Les États-Unis avaient fourni ces chars. La Russie avait propagé de fausses informations sur les Bradley avant même leur arrivée en Ukraine. Selon le magazine European Security & Technology de janvier, l’Ukraine devait recevoir 59 chars Bradley.

Les sources du Pentagone avaient présenté les Bradley comme des « tueurs de chars », écrit maintenant le magazine Military Watch. D’autres observateurs ont trouvé les Bradley plus intéressants que les Leopard. Mais début juin, les premières images de Bradley détruits lors de la guerre en Ukraine sont apparues.

Selon le magazine Military Watch, ces nouveaux rapports portent un « grand préjudice » à la réputation de nombreux systèmes d’armes occidentaux importants, et il est précisé que les Ukrainiens ont également retiré à plusieurs reprises les chars Leopard 2 du front. Le char britannique de type Challenger 2 n’a « manifestement » pas été utilisé au combat jusqu’à présent. Si les Russes capturent des chars, ils peuvent recueillir des informations sur leur blindage et leurs points faibles.

Il convient de mentionner que le magazine Military Watch est une source controversée. Le portail est également souvent cité dans les médias russes.

Entre-temps, des sources russes louent les performances du nouveau missile antichar Vikhr-1, utilisé par les hélicoptères de combat Ka-52 et qui a été vu plusieurs fois dans des séquences montrant des Bradley détruits. Le gouvernement russe aurait publié une vidéo le 16 juillet montrant un véhicule ukrainien en flammes en quelques secondes suite à une attaque avec un missile Vikhr-1.

Cependant, les exportations d’armes américaines ne souffriront pas des pertes de Bradley lors de la guerre en Ukraine, estime le magazine Military Watch. Les États-Unis ont des centaines de ces véhicules en stock. Ils ne sont plus produits depuis près de 30 ans, car ils ont été critiqués pour leur protection insuffisante dans les « conflits de haute intensité ». Pour ces deux raisons, l’âge des Bradley et leur arrêt de production, leur destruction, même en grand nombre, ne compromet pas essentiellement les intérêts américains, ont écrit les experts en armement.

Le gouvernement américain dirigé par le président Joe Biden a clairement indiqué à plusieurs reprises qu’il conditionnerait les futures livraisons d’armes au succès militaire de l’Ukraine sur le front. À partir d’un aperçu de juin, on peut estimer approximativement combien de chars il reste à l’Ukraine pour sa contre-offensive. (frs)

source: Frankfurter Rundschau

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