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Ce samedi 24 février 2024, à l’issue d’un sommet extraordinaire des chefs d’État tenu à Abuja, Nigeria, la CEDEAO a annoncé la levée immédiate des sanctions contre le Niger. Le président de la commission a également indiqué que les frontières et l’espace aérien seront réouverts, signalant ainsi une détente significative dans les relations.
Cette décision intervient après que le Niger, le Mali et le Burkina Faso aient quitté la CEDEAO le 28 janvier 2024 en réponse aux sanctions jugées inhumaines infligées contre le Niger. Les trois pays ont, dans un communiqué conjoint, déclaré que leur départ de la CEDEAO est irrévocable, soulevant des questions quant à la possibilité d’un éventuel retour au sein de cette institution sous-régionale.
La levée des sanctions aujourd’hui à Abuja soulève la question de savoir si cette évolution influencera les positions des trois pays par rapport à leur départ de la CEDEAO. La déclaration conjointe précédente avait mis en avant des critiques envers l’institution, la qualifiant de subordonnée aux pays occidentaux, en particulier la France, et accusant le non-respect de ses propres règles.
La CEDEAO semble chercher à apaiser les tensions en levant les sanctions, mais le chemin vers une normalisation complète des relations reste incertain. Les prochains développements seront suivis de près pour voir si cette décision encourage une reconsidération de la position des trois pays concernés quant à leur appartenance à cette institution régionale.
La situation souligne les défis complexes auxquels est confrontée la CEDEAO dans la préservation de l’unité et de la coopération au sein de la région, tout en respectant les préoccupations légitimes de ses membres.
Kouachiada, correspondance particulière
Akondanews.net