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Le règne d’Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire a été marqué par une série de scandales financiers, révélant les dessous d’une gouvernance loin d’être exemplaire. Les pages sombres de cette ère sont éclairées par des affaires de corruption, de surfacturation et de détournements de fonds qui sapent la confiance du peuple.
Le premier acte de cette pièce troublante remonte à mai 2013, lorsque des allégations d’attributions illicites de marchés et de surfacturations ont émergé lors des travaux de réhabilitation des universités, dont le coût astronomique de celui de Cocody a atteint les 110 milliards de F CFA. Une première fissure dans l’image de transparence du régime.
En octobre 2014, un autre chapitre honteux a été ajouté à cette saga. Le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan, lors de son voyage aux États-Unis pour des assemblées annuelles avec le FMI et la Banque mondiale, a vu ses dépenses grimper de 250 à 400 millions de F CFA, jetant une lumière crue sur la mauvaise gestion des fonds publics.
L’année suivante, en 2015, la victoire de l’équipe nationale de football à la CAN a été ternie par le non-paiement des primes, illustrant la négligence des engagements envers les sportifs qui portent les couleurs du pays.
D’autres récits scandaleux incluent le détournement de l’indemnisation des victimes des déchets toxiques, les disparitions massives de fonds dans des institutions éducatives, la gestion douteuse du Programme présidentiel d’urgence (PPU) et la corruption dans la filière Café-Cacao. Toutes ces histoires révèlent une tendance inquiétante de malversations et de manque de responsabilité dans l’administration des ressources publiques.
Le tableau est loin d’être complet, mais les épisodes déjà révélés dessinent une toile sombre où la bonne gouvernance semble être une notion lointaine. Ces scandales financiers minent la confiance de la population et soulèvent des questions sérieuses sur l’éthique et la transparence du leadership actuel.
Il est temps de réfléchir sérieusement sur la direction que prend le pays sous cette gouvernance. Les citoyens méritent un leadership qui honore ses promesses, défend l’intégrité et place le bien-être de la nation au-dessus des intérêts personnels.
Kouachiada, correspondant en Allemagne
Akondanews.net