Dans une déclaration empreinte de détermination et de fermeté, le Professeur Moumouni Farmo, éminent universitaire et intellectuel, a adressé un message aux soldats français présents sur le sol africain. Avec des mots choisis et une clarté sans équivoque, il a appelé à la fin de la présence militaire étrangère dans leur pays.
« Rien ne vous retient ici, sinon la surveillance de nos richesses qui alimentent vos industries et nourrissent votre économie », a déclaré le Professeur Farmo. Il a souligné que leur mission de gardiennage est arrivée à son terme et qu’il est temps pour eux de rompre les rangs et de partir.
Tout en prônant la non-violence, il a appelé les citoyens à ne pas provoquer ni agresser les soldats français. Au contraire, il les a encouragés à leur offrir des fleurs, symboles d’amour dans leur culture, ou de la cola, symbole de paix dans la culture locale. Il a insisté sur le fait que personne ne doit leur montrer la direction à prendre, car ils connaissent le chemin du retour.
Le Professeur Farmo a rappelé l’histoire et la culture de leur pays, soulignant que cette terre n’appartient pas aux soldats français, car ils n’ont aucune racine ici. Il a mentionné les grands noms de l’histoire française et les a contrastés avec les héros et les figures emblématiques de leur propre pays.
Il a également fait remarquer que l’aéroport de Niamey porte le nom du premier président de leur République, Hamani Diori, et a suggéré aux soldats français de rentrer chez eux, en Hexagone, en paix.
Cette déclaration du Professeur Moumouni Farmo reflète les préoccupations grandissantes concernant la présence militaire étrangère en Afrique et appelle à une réflexion sur les relations de coopération entre les nations africaines et les puissances étrangères. Son appel à la paix et au respect mutuel souligne l’importance de la coexistence pacifique et de la souveraineté des nations africaines dans la gestion de leurs ressources et de leurs affaires intérieures.
Ello De Marie(conscience africaine, analyste politique, contributeur à akondanews)
Akondanews.net