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Le Ghana, longtemps reconnu pour son excédent d’électricité et ses exportations vers les pays voisins, a pris une décision significative. Dans un effort pour répondre à la demande intérieure en constante augmentation, le pays a décidé de réduire ses fournitures d’électricité, principalement vers la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Togo.
Cette décision soulève des questions importantes sur la capacité des pays francophones à produire suffisamment d’électricité pour satisfaire leurs propres besoins. En effet, la dépendance de certains de ces pays à l’égard des importations d’électricité en provenance du Ghana met en lumière les défis auxquels ils sont confrontés en matière de production énergétique domestique. Cette réduction des exportations d’électricité par le Ghana met en évidence la nécessité pour les pays francophones de renforcer leurs capacités de production d’énergie. Cela pourrait nécessiter des investissements importants dans les infrastructures énergétiques, le développement de sources d’énergie renouvelable et une meilleure gestion des ressources disponibles.Il est crucial pour ces pays de réduire leur dépendance vis-à-vis des importations d’électricité et de promouvoir l’autosuffisance énergétique.
Cela non seulement garantira un approvisionnement plus stable en électricité, mais contribuera également au développement économique et à la sécurité énergétique à long terme.Cette décision du Ghana met en lumière l’importance d’une planification énergétique stratégique et d’une coopération régionale pour garantir un accès fiable à l’électricité pour tous les citoyens de la région ouest-africaine. Il est temps pour les pays francophones de prendre des mesures décisives pour renforcer leur secteur énergétique et assurer un avenir énergétique durable pour leurs populations.
Kakaboara, correspondant à Abidjan
Akondanews.net